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Voyage au Laos du 9 Janvier au 29 Janvier

31 janvier 2011

Retour à ma terre natale, avec 30°C de différence thermique...c'est la fin

- 29 Janvier : Vol prévu de 12h, j’arrive à dormir environ la moitié du temps, après un bon repas qu’on a eu finalement vers deux heures du matin. Je me mets de la musique pour mieux dormir et finit ensuite mon film et m’en attaque un autre sur l’ordinateur que je finirai de voir à Londres. Vol un peu perturbé par des secousses assez importantes au dessus des montagnes Afghanes, quand on volait à 9000 mètres, moins importantes quand on a attaqué de voler au-delà de 36000 pieds (10972 mètres).

     On arrive à l'heure prévue dans un Londres froid (-1°C), et "foggy as usual". Navette vers le terminal 5 pour le vol vers Paris. Une fois là bas je me refais un petit déjeuner avec le riz gluant qui me reste et m’achète un peu de chocolat avec une paire de nouveaux bouquins (1 acheté le second à moitié prix, soit environ le tarif que j’aurai payé chez Amazon). Je me pose sur des sièges confortables dans un coin du terminal, il y en a des nouveaux où on peur dormir. Je finis mon film et cherche un coin pour me brancher mais res, je devrais attendre Paris CDG. Je mets à jour mon blog, je me connecterai à Paris et j’attends l’ouverture de ma salle d’embarquement que je devrai connaître aux alentours de 8h30. Je me rends là-bas et je rentre dans l’avion assez rapidement. Airbus A321 plus confortable que le 747 et loin d’être rempli. Vol à l’heure et rapide d’une heure.

     Je retrouve mon bagage vers le début à Charles de Gaulle, et je discute avec des jeunes eux aussi de retour de Thaïlande à qui je porte un peu la guigne en leur disant qu’une fois de retour de Thaïlande il y deux ans je n’avais pas retrouvé mon sac et c’est ce qui leur est arrivé car ils avaient demandé depuis Chiang Mai de faire suivre le sac sur leur vol British Airways. Par chance le service de bagages à CDG est très réactif et sait leur dire où sont leur bagages et qu’ils arriveront avec un prochain vol dans la journée et livrés chez eux en Chronopost d’ici mardi.

     Moi je reste à traîner avec mon chariot et mes bagages dans l’aérogare cherchant un endroit pour faire charger mon ordi portable. Je prends à manger dans une boulangerie et me pose chez Mac Do et prend un café et me branche sur la seule prise disponible. Je traîne et descend ensuite dans la gare SNCF attenante. Il fait froid là-bas dedans. Je me pose et discute un moment avec une jeune poitevine qui revient de 6 mois en Angleterre en Erasmus. Je ne fais pas gaffe aux annonces et me rend compte qu’il est l’heure de mon train trop tard, une minute après. C’est un billet Prem’s donc la baise, faut que j’en rachète un autre, 65€ soit le prix de mon A/R je suis dégoûté car je suis sûr que mon train a pas été annoncé autant de fois que le suivant que j’ai pris. Pour une fois que j’ai besoin que le train soit en retard, il ne l’est pas.

     Bref, j’arrive une heure plus tard à Lyon Part Dieu, après un film, et Annie est là. Je rentre à Saint Priest et retrouve ma voiture, pose mon sac, me fais un bon repas et vais me coucher vers 22h, pour une nuit de 13h réparatrice après 39 heures debout. Retour tranquille le Dimanche avec la neige en Haute-Loire et en nord-Lozère. J'arrive un peu avant 17h après 2h45 de route et retrouve ma famille, sort ce qui craint dans les sacs et file des épices à Mickaël avant qu'il parte pour Montpellier. Je règle aussi tout de suite mon amende en ligne de 45€. La boucle est bouclée.

      Voilà, C’est fini. Et à bientôt pour un prochain blog de voyage.

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29 janvier 2011

Journée dédiée au transport...

- 28 Janvier : Lever vers 7h. Bon petit déjeuner avec Jojo, Bee est déjà en train détaler de la terre depuis tôt ce matin. Je prépare mon sac et on part à la station service d’où part le bus. Ils s’en vont vers l’heure normale de mon bus mais au final on part vers 9h45.

     Comme j’ai toujours la poisse avec les bus, c’est ce que je disais à Jojo avant de partir, 20 minutes après le départ, le bus s’arrête sur le bas côté et ça commence à sentir le cramé. Une fumée grise et acre s’échappe du poste CD qui est en train de prendre feu sous le panneau de contrôle. On sort même pas du bus et on est obligés de respirer à travers le tee-shirt pour ne pas étouffer.

     Le reste du trajet se passe normalement. On s’arrête assez tard pour le repas de midi mais on avait eu droit à une collation vers 11h. Quand on arrive près de Bangkok au coucher du soleil la circulation, comme un bon vendredi soir, est vraiment très dense et je commence à me demander quand on va arriver. 19h15 au lieu de 18h, ça reste encore dans ma fourchette de temps.

    Je passe juste faire un pipi et je saute dans un taxi-meter le plus proche direction l’aéroport international. C’est mitigé au niveau de la circulation et on met 35 minutes. Le chauffeur est sympa et me fait la conversation. Course à 330 baths avec les péages.

     Je suis donc à l’aéroport vers 20h et ai la chance de pouvoir enregistrer mon bagage de suite. Je le fais plastifier avant, vu le prix ici (120 B, 3€) et enregistre donc mes 18,5 kg quatre heures avant le départ. Ca me laisse le temps de descendre au niveau 0 pour aller manger un bout à la cantine et faire quatre courses à moindre prix dans l’épicerie attenante. Je me fais une soupe de vermicelles de riz et un plat de riz au porc cuit longtemps dans un bouillon, délicieux. Et puis je sais pas à quelle heure je vais manger avec les horaires de mon vol.

     Je prends mon temps et remonte faire la partie immigration puis contrôle et là je me fais récupérer mon couteau de l’armée que j’avais pas pensé à changer de sac. Je dépense mes derniers baths en ramenant quelques sucreries locales. Je vais ensuite m’installer dans le salon d’embarquement de mon vol et me branche pour recharger un peu l’ordi et utilise mon accès gratuit WIFI pour 15 minutes. Juste après on embarque dans l’avion.

     Je suis sur l’arrière de l’appareil là où il y a deux sièges de ce côté et à deux pas des toilettes, même avion qu’à l’aller Boeing 747-400. Je suis à côté d’une thaïe qui enchaîne ce vol avec un Londres-Rio de Janeiro avec cinq heures de battement, elle à du courage.

     On apprend quelques minutes avant l’heure fatidique que le vol serait délayé de 30 minutes car ils n’ont pas eu le créneau horaire souhaité pour le vol dans l’espace aérien d’Afghanistan mais un créneau 30 minutes plus tard. Du coup on reste au sol pendant 30 minutes avant de partir, alors on nous active le service de films à la demande et j’en attaque un en VO. Décollage vers 0h40 heure locale.

29 janvier 2011

2ième Journée avec Jojo et Bee et visite de la famille de Warunee

- 27 Janvier : Lever assez tôt avec le soleil et le chant des oiseaux. Bon petit déjeuner et ensuite je vais voir Bee qui déjà depuis 5h du matin travaille la terre devant chez Koum. Je discute un peu avec elle puis sa sœur Ann arrive et moi je pars avec Jojo en vélo au marché d’Amnat Charoen.

     On s’arrête d’abord dans le voisinage chez un ami de Jojo ancien pilote d’hélico de l’armée qui a fait le Vietnam et qui fait avec son épouse du poisson séché. Je visite le fumoir et vois arriver les caisses congelées de poissons qu’ils vont fumer dans la journée, on repassera en fin d’après-midi.

     On pose les vélos et traverse tous le marché à la recherche d’épices et de légumes frais. J’achète des piments rouges, de la citronnelle en herbe, de la pâte de curry vert, de l’ail thaï, du tamarin, et un peu de viande séchée. On revient par une autre route.

     Il est environ 11h, on part tous ensemble avec la sœur à Bee près du grand lac à un dizaine de kilomètres de la ville. Plusieurs cahutes proposent de cuisiner du poisson du lac qu’ils attrapent juste avant de le cuire. On se pose à une table tous les quatre à quelques mètres de l’eau et on déguste de la papaya salad (papaya pok pok), peu épicée car Bee l’a demandé, deux gros poissons du lac grillés comme au Laos avec un bouquet d’herbes à l’intérieur, avec du riz gluant et des morceaux de porc épicés pour Jojo qui raffole pas du poisson d’eau douce. C’est délicieux.

     Après on part avec Jojo faire une petite balade digestive pensant qu’on pourrait rejoindre le bouddha debout. Pas très loin car on ne trouve pas de vraie piste et on rebrousse chemin. Du coup après avoir payé la moitié du repas, on part voir un temple au milieu de nulle part dans la forêt autour du lac où il y a un grand bouddha couché et des moines un peu partout installés dans la nature autour du temple. Bizarrerie, le sol est une grande coulée basaltique, foncée, comme si on avait fait du bitume, mais en plus cahoteux. Ensuite on prend une autre route pour aller voir le fameux bouddha debout qui fait plus de 30 mètres de haut et lui aussi en haut d’une colline, en pleine nature, entouré d’autres bouddhas, dont un à gros ventre.

     On repart vers Amnat Charoen et on s’arrête près d’un autre lac où j’étais allé il y a deux ans, voir s’il y a l’ami suisse de Jojo. Il n’est pas là alors on retourne en ville et on va acheter mon ticket de bus pour demain : départ à 9h30, seulement 460 bath avec le repas compris, arrivée vers 18h, ce qui me laisse 6 heures de battement pour l’avion.

     En revenant au village de Jojo, on s’arrête voir les poissons fumés et Jojo en achète 4 pour seulement 60 baths qu’on mange tout de suite en arrivant à la maison, sur la terrasse à l’ombre avec un peu de riz gluant que la sœur à Bee est allé cherché dans une épicerie, tout ça en guise de quatre heures…mais c’est vrai que ce poisson de mer (proche du maquereau) est délicieusement fumé et cuit doucement et a une chair savoureuse.

     On se pose un peu avant de prendre la route pour Nam Plick, chez Warunee, vers 17h. Là aussi c’est la surprise, on arrive chez « Mamie » qui a l’air en pleine forme et qui a le petit Kita sur les genoux en train de dormir, elle me reconnaît pas tout de suite puis va chercher Boum qui n’a pas beaucoup changé sauf une teinture récente des cheveux.

     On s’installe dehors tandis que Boum va chercher de la bière fraîche. On discute puis arrive Boulaïone et son mari et on s’installe tous devant le temple (leur maison) pour manger un plat avec bouillon et viande cuits sur un plat au dessus d’un creuset plein de braises. On se régale et tout le monde passe un bon moment. Ils me chambrent un peu à propos de ma barbe et sont contents de me voir. J’offre à Mamie un des lampions que j’ai ramené du Laos. J’ai Kita pas loin qui lui aussi semble content de me revoir.

     On décolle vers 21h30 et on ne traîne pas à se coucher, comme je dois me lever tôt. Je me regarde quand même un film sans m’endormir avant la fin cette fois.

28 janvier 2011

Retrouver Jojo et Bee en leur faisant la surprise...

- 26 Janvier : Lever au chant des oiseaux à ma fenêtre vers huit heures moins le quart. Je descends au lobby pour aller prendre mon petit déjeuner : riz avec porc au poivre vert et légumes thaïs, thé, toasts, melon. Après je fais mon sac et je me relance dans ma recherche de où habite Bee et Jojo. Je laisse mon sac au lobby de l’hôtel et descend d’environ 200 mètres dans la rue principale et m’arrête demander à un vendeur de revues et de tabac et épicerie s’il connaît Jojo et puis je lui montre une photo de Bee et de sa fille que j’ai sur l’ordinateur et là il me dit « Ah oui jojo ! » et puis il appelle un gars de l’autre côté de la rue et lui explique comment aller là-bas.

     Il m’amène devant une grande maison bleue toute neuve que je ne reconnais pas mais je reconnais Bee qui jardine à côté de la villa. Elle me reconnais pas sur le coup. Je donne un billet au gars qui m’a amené et je traverse chez Jojo. La maison neuve est celle de Koum la fille de Bee où elle vit avec Lisa. J’apprends que c’est Jojo qui l’a faite entièrement avec des ouvriers pour à peine 15000€. Lui aussi a fait des changements à sa maison ce qui explique que j’ai eu du mal à reconnaître : il l’a repeinte d’une couleur saumon et a fini son garage ouvert devant la maison et s’est construit un bain à bulles et un sauna.

     Quand je suis arrivé il était aussi étonné que Bee de me voir, et travaillait à repeindre leur bungalow là où ils dorment. J’ai continué de faire la visite par là puis on a bu un coup tranquille. En début d’après midi on va faire une visite à Hoy, l’employé du lac que j’avais rencontré il y a deux ans, pour boire un verre à l’ombre et du coup ils insistent pour m’inviter à manger ce soir. Jojo va chercher ses boules de pétanque et on attaque une partie. C’est serré au début puis jojo nous dépose sur la fin. On finit vers 18h.

     On rentre à la maison, je fais quelques photos du coucher du soleil et puis on se fait un quart d’heure de basket sur son panier avec Jojo. Puis douche et on repart chez Hoy chez qui j’emporte ma bouteille de whisky Lao. Une fois là-bas on boit des coups et puis il arrive du monde au fur et à mesure pour déguster un plat de poulet en soupe avec du riz gluant, délicieux. On ne se rentre pas trop tard, avant 22h, puis on va se coucher rapidement. J’essaie de regarder un film mais je m’endors en cours de route.

26 janvier 2011

Retour en Thaïlande : bateau, minibus, bus VIP, bus local...journée transport

- 25 Janvier : Lever tôt avec le doux bruit des barques à moteur sur le Mékong. Je vais me poser quelques minutes chez le couple anglais qui tient la paradise guesthouse et boire un fruit shake le temps que le gars de ma guesthouse accompagne les gens qui prennent un transport ce matin au bateau. Je me fais un bon petit déjeuner pour tenir la journée de transport avec riz aux légumes et aux œufs, pancake à la courge avec chocolat (spécial mais très bon) et du café qui se retrouve salé. J’ai un peu galéré à lui expliquer qu’il fallait qu’il le goûte pour qu’il se rende compte qu’il était salé.

     Je discute un moment avec un américain qui enseigne l’anglais en Chine depuis 5 ans. Un autre américain arrive et je les écoute discuter et vois que je les comprends mieux que les anglais (ça doit être le fait de regarder des séries américaines). Je pars me doucher et faire mon sac pour être prêt à 11h. Finalement on attend jusqu’à 11h45 la pirogue. Pendant ce temps je discute en français avec un autrichien qui parle super bien le français depuis qu’il a travaillé en France à Paris pendant 8 mois. On cause de voyage et autres en buvant un dernier café Lao avec le thé offert.

     Traversée de 10 min et direction la minuscule gare routière du village. Là après un peu d’attente on me case avec d’autres gars dans un minibus pour Paksé, un peu bondé mais bon. Je me fais un film pendant le trajet. On arrive à une petite gare routière où on doit prendre un bus mais soit disant il n’y a pas de places. On finit par monter dans un bus pour Ubon qui part à 15h30.

     On fait pause à la frontière pour faire le visa de quinze jours pour rentrer à nouveau en Thaïlande, payé 10000 kips, heureusement que j’en avais gardé quelques uns dans ma poche. Je demande avant de rentrer dans le bus si on passe près d’Amnat Charoen, il me dit qu’il pourra m’y arrêter, nickel. Dans le bus quand j’écris mon blog ma voisine, une ado thaï lit par-dessus mon épaule en chuchotant, elle pense que je ne l’ai pas entendue et en fait elle parle bien pour une thaï.

     Quand j’arrive à Ubon j’apprends que je suis à 80 km de Amnat Charoen, pas de bol. Je me fais accoster par une thaï un peu rondelette qui veut me vendre une course en taxi jusqu’à là-bas à 1500 baths (37€) et je refuse disant qu’il doit bien y avoir des bus et un agent de la gare routière me dit qu’il y a un bus à 19h30 et que ça coûte 50 baths.

     Je vais me chercher quelques brochettes et me fais un pad thaï dans la gare routière dans un resto tenu par un vieux monsieur avec un bouc et des tatouages sur les bras. C’est lui qui m’installe et il revient me vanter ma longue barbiche en me la montrant et levant le pouce. En fin de repas, comme je l’ai dans mon petit sac avec moi, je me fais un petit shot de whisky Lao et je le bois avec un gars du resto qui m’a vu sortir ma bouteille et m’a demandé si je pouvais lui en servir un. On trinque et il m’accompagne ensuite jusqu’à mon bus. Je retrouve la serviabilité incontestée des thaïs qui essaient toujours malgré la barrière de la langue de t’aider dans ton cheminement.

     Je prend mon bus et arrive vers 21h à Amnat Charoen à la gare routière un peu excentrée, j’aurai du descendre tant que j’étais en ville. Je remonte vers la ville m’arrêtant dès que je vois du monde dans un commerce pour demander s’ils connaissent un français qui habite le coin. Il y en a même un qui m’avance en scooter jusqu’à un hôtel en centre.

      Je continue de marcher sans trop savoir et je me dirige vers un hôtel 4 étoiles persuadé qu’ils parlent anglais et qu’ils pourront m’aider. Il est alors 22h et tout ce qu’ils trouvent à faire c’est me passer un français résidant à l’hôtel qui est français et à qui je raconte mon histoire. Puis au final vu l’heure et le prix des chambres (450 baths petit déjeuner compris soit environ 11€) je m’installe ici : lit king size, super douche, savon et shampoing à l’effigie de l’hôtel (hôtel Fai Kid), télé et clim. Ensuite je descend au bar à l’extérieur et me fais une bière Chiang draught en naviguant sur Internet sur google map histoire d’essayer de repérer la maison de Jojo. Dodo bien mérité vers 0h30.

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24 janvier 2011

Don Det et Don Khone : le paradis.

- 24 Janvier : Je sommeille plus que je ne dors en fait et commence à flipper quand, à 3h33 précises le car s’arrête, semblant avoir fusillé l’embrayage. Là je me dis que j’ai vraiment pas de chance avec les transports en commun, mais bon au final ça redémarre et à 6h15 contre toute attente, un gars me réveille et me dis qu’on est à Paksé et que je dois prendre un tuk-tuk de là pour la gare de minibus.

      Ce salaud me prend autant que pour faire les 200 km suivant soit 60000 kips au tuk-tuk et pareil au minibus qui part par contre tout de suite, je n’ai vraiment pas perdu de temps. Pendant le trajet d’un peu moins de 2h30 je rattrape un peu de sommeil en dormant quasi 1h30. Du coup j’arrive au bateau à 9h et traverse jusqu’à Don Det. J’arrive donc avant ceux qui on pris un package pour le même prix.

      Je m’arrête près du débarcadère chez un couple anglais qui fait à manger et a des bungalows. Le mari a une barbe tressée sur 30 cm, ça fait rêver, qu’il laisse pousser depuis 9 ans et me donne quelques conseils et me déconseille les bungalows côté soleil couchant car ils sont très chaud l’après-midi. J’en prend un chez leur voisins grâce à eux, et je comprend ce qu’il veut dire, car même sans être au soleil, vers 11h du matin quand je suis sur le hamac face au Mékong il doit faire pas loin de 30°C à l’ombre. Je me repose un peu et vais me prendre une douche froide et aller visiter l’île.

      Je pars vers le village d’abord, au nord de l’île, et m’arrête prendre un vélo pour l’aprem, top qualité comparé à celui de Ventiane avec une selle confortable. Je m’attaque donc le tour de l’île par ce côté. Il fait bien chaud alors je me prend 1L de flotte pour être tranquille. Je passe un tas de guesthouse mais ne voie pas celle que m’avait conseillé Yvan. Quand j’arrive au sud de l’île je trouve l’ancien pont de chemin de fer qui relie l’île de Don Det à celle de Don Khone et traverse de l’autre côté. Cette île est beaucoup plus grande et il commence à faire bien chaud.

      Je passe voir les petites chutes (pas si petites d’ailleurs) au nord de l’île, c’est sympa. Je m’achète en revenant une brochette de poissons (petits rougets, ou perches) et une de grenouilles entières mais petites et du riz gluant. Je me dirige vers long beach, qui n’est pas si grande que ça et sert de point de départ pour les excursions pour aller voir les dauphins d’eau douce. Je me pose là pour manger et reprend un litre d’eau et un smoothie à la papaye. Je suis à côté d’un couple de français avec leurs deux enfants, on discute un peu.

      Je fais un tour sur le sable chaud pieds nus et je reprend mon vélo pour continuer le tour de l’île. Je prends une piste dans la forêt, sympa mais plus pour un VTT. J’arrive à un petit village avec la seconde locomotive et vue sur le Mékong où doivent se balader les dauphins d’eau douce. Je revois la japonaise française du minibus d’hier. Je reprends la route vers d’autres chutes plus petites mais là, c’est le drame, le chemin est caillouteux et ma chaîne saute, je déraille, et ça ne tient pas car trois fois en 500 mètres je commence à devenir fou.

      Je pousse le vélo jusqu’aux chutes où je m’arrête boire un thé glacé et demande au gars du bar s’il s’y connaît en vélo, et le temps que je sirote ma boisson sur la terrasse, contemplant les chutes, le jeune me retend la chaîne, me la graisse et tout est nickel. Je lui file 10000 kips et le remercie franchement et repars sans encombres pour finir mon tour de l’île de Khone et finir celui de Don Det. En chemin je rencontre une canadienne qui passe le pont en même temps que moi et on discute ensemble le temps du retour jusqu’à la guesthouse. Elle est elle aussi prof d’anglais à l’université dans une ville du Yunnan en Chine depuis deux ans et vient en vacances d’hiver au chaud dans le sud du Laos. Elle s’appelle Carmina French, c’est marrant.

      Je trouve le couple de belge à qui j’ai filé des médocs ce matin qui sont mes voisins de bungalow sur la terrasse et on discute un brin et on va manger un bout dans le village. Moi je pars mettre mon blog à jour en me branchant chez un des internet store de la rue.  

24 janvier 2011

Ventiane 2ième jour...plus difficile

- 23 Janvier : Lever assez tôt pour pouvoir bouger un peu aujourd’hui. Je prends mon petit déjeuner sur la terrasse de la guesthouse : riz au poulet, fruitshake et café Lao. Je pars à pied jusqu’à la gare routière qui se trouve à côté du Thalat Sao (marché du matin) et prend un bus n°14 pour aller à Bouddha Park. Bondé je fais tout le trajet debout pendant 50 minutes. Je retrouve les coréens du minibus d’hier.

      Visite de ce site étonnant où un bonze, dans les années 1950, souhaitant unifier bouddhisme et hindouisme, a fait édifier plusieurs dizaines de statues de différentes influences. Il y a entre autres un bouddha couché de plus de 20 mètres de long et, vers l’entrée, une espèce de citrouille géante en béton armé, dans laquelle on rentre par la bouche d’un diable chinois et où on peut monter et voir l’ensemble du site jusqu’au Mékong de sur la citrouille. Je reste à peu près une heure et reprend un bus dans l’autre sens un peu moins bondé.

      Quand je sors de la gare routière je retombe sur les allemands avec qui je pars me balader un peu vers le Wat That Luang. On revient avec un tuk-tuk car il n’y a pas de restos par là-bas et on mange ensemble près de la rue où nous logeons. En revenant vers la guesthouse je croise les quatre irlandais du slow boat, qui sont sur le retour, et plus loin l’allemand et le grand néerlandais.

       Je récupère ma lessive à la guesthouse et vais essayer d’aller voir si je vois Yvan afin qu’on donne un coup de fil à son ami des 4000 îles, et je dois aussi m’occuper de mon billet pour m’y rendre…et là, c’est le drame ! Tous les billets pour les 4000 îles sont vendus et comme j’y ai pas pensé ce matin, j’ai la rage. Je fais un tour du quartier et demande à tous les vendeurs de tours et de billets de bus mais waloo, y a plus res. Alors je retourne là où j’avais demandé la veille et il me dit que si je le souhaite il peut m’amener à la gare routière du sud car il y part à 17h avec des gens qui doivent partir à Hanoi et qu’il me montrera où prendre un bus climatisé pour Paksé, le tout pour 20000 kips la course, sympa.

      Quand j’arrive là-bas je saute dans un bus à 100000 kips qui part à 18h et arrive vers 6h du matin. Il y a de la place du coup je peux trouver une place où on peut étendre ses jambes. Je lis un peu puis je sommeille jusqu’à la première pause pipi et manger. Je me prends de la viande séchée, du mou (viande et couennes de porc crues marinées et emballées dans une feuille de bananier) et du riz gluant. Après je me mate un film jusqu’à minuit, je vais essayer de dormir un peu mais ça va être raide car ça remue vraiment, comme une balade en 4x4 de 12 heures.

22 janvier 2011

Ventiane me voilà...

- 22 Janvier : Lever 7h. Petit déjeuner avec Joe, Rachel et Matthew à la pâtisserie en face de la guesthouse. Minibus pour Ventiane part assez tard car on change de minibus à la gare. Route pas top et avec des travaux un peu partout. On arrive vers 13h30, au bord du Mékong et assez proche du centre-ville, donc je peux voir un paquet de guesthouses. La plupart sont complètes et les autres proposent des chambres doubles ou triples autour de 10€. Certaines ont quelques chambres autour de 60 à 80000 kips mais des taudis avec des draps pas propres et des chambres sans fenêtres. Je vais même vers la sortie de la ville vers une autre sensée être en dessous de 8$ mais il ne reste plus que des triples à 15$.

      Je prends donc un touk-touk pour revenir en centre ville vers les premières que j’avais vues. Une est complète, une autre que je n’avais pas vue à l’aller, qui ressemble plus à une auberge de jeunesse a des chambres à 80 M Kips avec douche chaude dans la chambre. Je me pose là et mange donc à 16h après deux heures de galère et monte ensuite mes sacs à ma chambre. En montant j’ai devant moi un français qui vit avec une Thaï avec qui j’entame de discuter. Il s’appelle Yvan et vit et travaille ici à Ventiane et sa copine est frontalière de vers Udon Thani. Il loge à l’hôtel le temps de se trouver une maison à louer. Il me donne des plans pour aller aux 4000 îles voir des amis à lui et se propose même de l’appeler pour qu’il me fasse visiter sur un jour et demi. Je le remercie et note toutes les coordonnées pour la suite.

      Je descend attraper un vélo, un peu pourri mais pour 1€ la journée on va pas demander la Lune, et je pars voir le Patouxai sorte d’Arc de Triomphe carré entouré d’un parc et de fontaines qui regarde le palais présidentiel à quelques centaines de mettre en bas de l’avenue. Puis je me dirige vers le monument le plus important et vénéré de la région et du pays, qui sert d’emblème à ce dernier, le Wat That Luang, à 4 km du centre ville au bout d’une grande avenue, tout doré ce stupa de plus de 15 mètres de haut renfermerait un cheveu de Bouddha et les cendres de sa hanche. Je prends quelques clichés et pédale à fond pour aller voir le coucher du soleil sur le Mékong, pas assez vite cela dit car quand j’arrive le soleil se cache déjà derrière la brume.

      Je retourne à la guesthouse pour poser le vélo, me doucher et me changer vers 18h30. La douche marche pas alors c’est tardivement que je la prend et que je descend traîner dans la rue voir où Yvan me disait qu’il serait. En fait ce soir son amie vendeuse de brochettes n’y est pas alors je me renseigne pour les bus jusqu’aux 4000 îles, les locations de scooters, et j’essaie de repérer un coin pour manger.

      Je m’arrête à un stand où une française est assise à une table, je lui demande ce qu’elle mange et commande la même chose. On entame de discuter. Elle est opticienne à Toulouse et a de la famille en Andalousie (elle est très typée nord-africaine) et de la famille en Aveyron et en Lozère (son grand-père est un Delpuech de la Canourgue). Elle était en voyage sur 15 jours et en a fait une partie avec un ami à elle qui faisait un tour du Monde. Elle fait les quatre derniers jours toute seule dans les alentours de Ventiane. Quand on discute j’aperçois les allemands et les anglais du bus de Chiang Mai s’installer à un resto à côté. Yvan passe aussi et me dis que finalement ils venaient juste de sortir manger quelque chose car sa copine ne se sentait pas bien et ils n’étaient pas allés voir leur amie.

      Après avoir quitté Lucie je rejoins les gens du minibus de chiang mai boire une bière avec eux et leur raconter un peu ce que j’ai fait. Ils me conseillent vivement le Bouddha Park à une vingtaine de kilomètres d’ici. Je les quitte vers 23h30 après le couvre-feu et remonte à ma chambre mettre à jour mon blog en sirotant un verre de whisky Lao.

21 janvier 2011

Transport vers Vang Vieng...en minibus

- 21 Janvier : Un autre minibus…on est plus que 6 maintenant car Patrik est resté sur Phonsavan. On prend le petit déjeuner tous ensemble. Le minibus part à 9h sur la même route qu’à l’aller. On voit un accident entre un petit camion et un pick-up un gars en sang et l’autre coincé dans la cabine du petit camion. C’est une route très dangereuse nous expliquait le guide d’hier.

      On fait une pause peu après la pâte d’oie qu’on avait vu à l’aller. De ce côté le paysage est magnifique avec des grandes montagnes en pain de sucre. Je prends quelques photos du petit village où on s’arrête pour manger. On reprend la route et on arrive assez vite avant 15h en fait.

      On prend un tuk-tuk pour aller en centre ville puis on s’installe dans une guesthouse sympa. Sachant que je ne reste qu’une nuit je prends la chambre avec Matthew. On se pose un peu près du spot wifi histoire de checker les mails. Je vais me faire un café avec un croissant avec Marianne et Isabelle, les belges, à la boulangerie d’en face puis je monte sur le toit faire des photos du soleil couchant avec les pains de sucre en fond, c’est vraiment très joli ce coin.

      Je vais ensuite faire un tour en ville. Je discute un moment avec des français qui étaient dans l’autre minibus. Je vais ensuite au fond de la rue jusqu’à la rivière. En y allant je croise plein de jeunes torse nu ou pieds nus qui viennent de faire la descente de la rivière en bouée (c’est l’attraction du coin). Je prends quelques beaux clichés au bord de la rivière et remonte à la guesthouse.

     Je retrouve Rachel et Joe, vais mettre des manches longues et repars avec eux deux boire un verre dans un bar au bord de la rivière. En revenant on récupère Matthew et on va se faire un resto tranquille dans la même rue que le bar. Pas cher et très bon. On mange à la japonaise autour d’une table basse, sur des matelas assis en tailleur. On se rentre tôt vers 22h. Je finis de mettre à jour mon blog et descend dans la cour pour le mettre en ligne puis dodo vers minuit.

21 janvier 2011

...des partenaires de voyage...au pays des Jarres

- 20 Janvier : Lever aux aurores. Petit déjeuner tous ensemble dans un café sympa où la proprio nous offre même des bananes avec le thé lui aussi offert. On part à peu près à l’heure après s’être acquittés du prix du circuit (resté à 130000 kips bien que nous soyons simplement que nous sept), et s’être inscrits pour les autorités.

      Direction un des sites de la plaine des Jarres (site n°1), où se trouve la plus grosse qui pèse plus de 6 tonnes (king jar, celle devant laquelle on prend la pause tous ensemble), à moins de 10 km de la ville.

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      C’est plus en hauteur et sous le brouillard quand on visite la première partie du site. Le chemin est balisé par des balises rouges et blanches de chaque côté du chemin, posées par la société de déminage, montrant que l’on peut marcher sans danger. Nous avons droit de la part de « Mee », notre guide, aux deux versions de l’histoire : construites par des géants afin d’y conserver l’alcool de riz local (Lao-Lao) ou bien urnes funéraires car on retrouva dans certains sites des restes humains avec des bijoux et autres offrandes. Un peu plus loin sur la gauche en descendant on aperçoit des cratères laissés par les bombes américaines et un grotte que l’on visite qui est pourvue de trois cheminées où l’on cuisait des jarres. On continue sur le site où on peut apercevoir des jarres de différentes tailles ainsi qu’une qui a un couvercle et d’autres qui ont été en partie détruites par les bombardements massifs dans cette région.

      On reste en tout une grosse heure sur le site. On reprend la route vers Luang Prabang et une route sur la droite au bord de laquelle il y a un ancien tank russe à l’abandon. Puis on continue dans la même direction jusqu’à un bout de campagne où on attaque de se balader à pied pour découvrir, outre les cratères de bombes, des objets non explosés disséminés un peu partout dans la nature et balisés par de la peinture bleue. Des mini-bombes de bombes à fragmentation, des petits obus, des éclats, tout ça à l’air libre et potentiellement dangereux. Le guide nous raconte que dans l’école où il était ils ont trouvé dans la terre battue qu’était le sol de l’école trois petites bombes qu’ils ont du faire éliminer.

      Ensuite on va vers un village au bord d’un lac où on va manger. Sur une terrasse à l’ombre on a droit à une bonne soupe (pas un bol, un saladier) et du thé. On repart ensuite sur une petite route pour aller voir des grottes. Une fut un hôpital ou des gens étaient soignés pendant la guerre et possède des peintures vieilles comme le buddha à l’entrée de la grotte (700 ans environ). Au niveau géologique on retrouve des formations calcaires rappelant celles de l’aven Armand brillantes de mille feux et des statues creusées à même la roche et vénérées par les locaux. Après avoir vu l’ensemble de la grotte le guide nous propose d’emprunter un chemin plus aventureux pour revenir. On le suit avec Patrik le suédois et Joe l’anglais dans les entrailles de la Terre, de plus en plus petites au fil du temps. En fait au bout de quelques mètres on doit passer à deux reprises en rampant, façon armée de Terre, dans des passages de même pas 60 cm de diamètre. On ressort de la grotte enfin où les autres nous attendent et nous voient arriver tous poussiéreux de notre expédition. On prend une photo pour immortaliser le moment.

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      Ensuite on va dans une autre grotte à quelques marches d’escalier de là où se trouvait la réserve de médicaments de l’époque et où résident encore des milliers de flacons de morphine vides, quelques seringues et des boites de rations alimentaires. Moins sportif que la première mais très bizarre comme endroit.

     On reprend la route ensuite vers des habitations prés d’une piste qui fut à l’époque une piste d’atterrissage pendant la guerre du Vietnam. Ces poulaillers ont comme piliers des obus coupés en deux sur leur longueur. On prend ensuite une autre piste plus cahoteuse et on attaque de monter vraiment dans la montagne vers 1500 m d’altitude vers une carrière, un endroit où étaient fabriquées certaines des jarres présentes sur les divers sites de la Plaine des Jarres. On est en pleine forêt au dessus d’un village Hmong, en plein air, il y a des pins ici et ils récoltent la sève et la vendent en Chine. En redescendant on s’arrête en haut du village et on rencontre des enfants dont on fait des photos. Quand on leur montre les photos ils sont morts de rire puis de suite après ils refont la moue et ont un visage très fermé. C’est un peu remuant pour revenir et assez long, près d’une heure et demi, mais on a fait un beau circuit et tout le monde est content.

      Arrivés à destination il est pile 17h comme prévu. On regarde ensuite un film qui a été coproduit avec Arte au sujet de la guerre secrète qui a eu lieu au Laos et qui explique pourquoi la zone de la plaine des jarres a été autant bombardée. Le père du gars qui nous a vendu le circuit apparaît dans ce film car, ayant appartenu à l’armée il a pu faire rentré les journalistes dans une zone encore interdite, sous escorte quand même. En fait la C.I.A. a installé une base stratégique ici avant la guerre au Vietnam et sous couvert d’une action humanitaire a recruté des Laos, de la communauté Hmong pour la plupart, et des Thaï à entrer en guerre contre le communisme venant de Chine et pouvant venir du Vietnam. Pendant la guerre cette zone où il y avait une poussée communiste a donc été bombardée à grande ampleur et, le documentaire explique, les américains y ont déversé plus que ce qui a été déversé en Allemagne et au Japon pendant la 2nde guerre mondiale. Ce qui explique la société de déminage qui travaille sans relâche depuis et a seulement débarrassé le pays d’un pour cent de ses engins explosifs.

      Bref à la fin du film on est étonné de n’avoir jamais rien su de tout ça et un peu grogguis par ce qu’on vient de voir. Après ça on va quand même se faire un resto. On rentre tôt et on se fait une session visionnage de photos de Jarres dans la chambre à Mathew et Patrik. Couchés tôt pour prendre le minibus à nouveau à 8h30 le lendemain.

21 janvier 2011

Journée en minibus avec de parfaits inconnus...qui deviennent des partenaires de voyage.

- 19 Janvier : Lever 7h15 pour être prêt assez tôt pour le minibus qui doit m’amener à Phonsavan. La propriétaire à cueilli des bananes fraîches et m’en propose pour le petit déjeuner. Je grimpe en haut de la côte me faire un café Lao dans le bookstore qui fait aussi café. Je redescends à la guesthouse et en attendant mon transport je discute un moment avec une française qui logeait là.

      C’est un touk-touk qui vient me récupérer pour nous amener au bout de la ville à la gare de minibus. Une fois là-bas je monte dans le minivan et qui je retrouve ? Rachel et Joe. On prend donc le même bus et après 30 minutes à peine de route cahoteuse, dans un village le véhicule s’arrête car il vient de casser quelque chose au moteur. On est donc à peine partis et déjà en panne.

      On attend patiemment au bord de la route tandis que les enfants du village qui sortent de l’école nous saluent lorsqu’ils passent. Nous formons un groupe maintenant, tous dans la même galère, jusqu’au bout ( trois anglais un suédois deux filles belges et moi). Un autre bus arrive après un peu plus d’une demi-heure et on reprend la route avec un autre chauffeur. Arrêt environ une heure après pour manger un bout. Je me fais une papaya salad et du riz gluant et m’achète un sachet de biscuits, que je pensais être de la viande séchée quand j’en voyais sur les étals. C’est en fait une recette avec de la farine de riz gluant, de la coco, et du sucre (caramélisé) et c’est délicieux. Je fais goûter aux autres qui eux aussi n’avaient jamais testé.

      On reprend la route 40 min après pour la dernière ligne droite, toujours très cahoteux et très haut en altitude sans jamais paraître dangereux mais on prend quand même plein la vue. On arrive finalement assez tôt vers 16h30. Des représentants de guesthouse partout à la sortie du bus, on décide unanimement de prendre nos sacs et de partir tous ensemble en expédition recherche de guesthouse. On en voit une paire, la deuxième satisfaisant tout le monde on emménage tous dans celle-ci : la Sabaidee Guesthouse.

      On se donne rendez-vous vers 18h30 pour sortir tous ensemble en ville et se renseigner en groupe pour une excursion à la journée sur tous les sites de la Plaine des Jarres et les autres points d’intérêt de la région. On demandera aussi à notre guesthouse qui s’est proposée de nous organiser quelque chose à un bon prix. On part tous ensemble en ville après avoir partagé le(s) verre(s) de l’amitié (Lao-Lao) avec le proprio qui nous a fait sa proposition à 170000 kips. On va voir un de ceux qui nous avait donné un flyer à la gare des minibus. Pour 40000 kips de moins on visite un des sites des jarres pendant deux heures mais aussi quatre autres sites de la guerre du Vietnam et aussi l’endroit où ils fabriquent encore des jarres dans la jungle.

     Après décision collective on va se faire un resto où la serveuse entrave pas grand chose et se mélange les pinceaux. Bref je finis par manger une salade lap au porc et du riz après des nems. Pour la note aussi c’est un peu galère. Rachel et Joe paient pour moi et je paie des bières au retour à la guesthouse. On se pose dans la chambre des Belges avec l’ordi de Joe avec un peu de musique et on boit nos bières. Coucher avant 11h pour lever super tôt, on doit être à l’agence à 8h15.

18 janvier 2011

3ème jour à Luang Prabang,un jour à faire des choix...et pas grand chose de plus

- 18 Janvier : Lever assez tôt mais plus tard que le réveil quand même. Vers 8h30 j’enfile mes claquettes et je vais prendre mon petit déjeuner comme hier avec les locaux au coin de la rue. J’adore vraiment cette ambiance bonne enfant autour de la serveuse et son rituel de fabrication du breuvage Lao tout le monde se parle et boit son café puis son thé. Je me fais même deux cafés Lao et discute un bon moment avec un franco-allemand qui fait un tour du monde en 8 mois et demi. Retour vers 10h à la guesthouse où je fais mon sac.

     Vers 11 heures je vais dans la boutique Internet au coin de la rue pour réfléchir à la suite de mon périple en regardant les divers carnets de voyage. Choix crucial à faire, je vais pas pouvoir aller plus au Nord car je perdrai trop de temps après pour rejoindre la Thaïlande et aller visiter la famille à Numplick à l’est. Je pars donc à la recherche d’une nouvelle guesthouse si possible pas très loin de la Lao Red Cross où j’irai bien me faire faire un massage et peut-être retourner au sauna.

     Je fais une petite pause repas sur le pouce avec des nouvelles choses que je goûte (brochette de saucisse sucré de Luang Prabang et salade de pâtes chinoises avec soja dans une feuille de bananier). Je recroise Rachel et Joe qui doivent prendre un transport pour la plaine des jarres demain.

     C’est aussi là que j’ai décidé de me rendre dans un premier lieux puis je ferai Phonsavan-Vang Vieng et ensuite un autre jour je prendrai un transport pour Ventiane où il y a quand même de quoi visiter plusieurs jours.

      Je finis par trouver vers 14h une guesthouse en face du temple Wat Visoun qui passe facilement de 15$ à 80000 kips (9$). A confort égal c’est moins cher que ma dernière guesthouse et plus calme et tout près du centre de la croix rouge et des bars où ça bouge. Je prends aussi chez eux le ticket pour le minivan jusqu’à Phonsavan (8€ pour 7h de route) qui te prend sur place. Un peu de repos puis j’irai me balader dans le coin.

      En sortant de la guesthouse je retombe de nouveau sur mes allemands, décidément, que je croyais déjà partis à Vang vieng. Le temps s’est couvert entre temps et c’est beaucoup plus pollué, c’est l’heure de pointe. Je m’arrête goûter un truc que j’avais vu plusieurs fois sans oser le tester. En fait c’est un genre de pâte à pain de mie cuite à la vapeur (toute blanche qui semble pas cuite à première vue), qui renferme une boulette de viande de porc avec des herbes et des épices, délicieux. La pâte et douce et sucrée et la chair comme une kefta légèrement relevée.

      En revenant je m’arrête au Lao Red Cross et me fais faire une heure de massage traditionnel Lao puis je remonte faire sauna aux herbes. Cette fois-ci je fais 20 min, 15 min et 5 min. Il y avait une paire de norvégiens, habitués à ça, qui en plus buvaient de la bière Lao dans le sauna. A la fin de la première au bout de deux séances ils étaient rincés. Je rentre vers 20h à la guesthouse et vais sortir manger quelque chose et boire un verre au Lao-Lao garden je pense, s’il y a pas trop de monde. J’y retrouve un des couples du bateau, un jeune couple d’anglais que j’avais déjà croisé la veille. On discute un brin de la rue puis ils m’invitent à leur table. Ils ont déjà mangé alors je me commande une soupe et de nouveau un pichet, que cette fois-ci je n’ai pas bu tout seul (l’erreur était la suivante : quand je disais « little » il comprenait « liter », d’où le pichet d’un litre).

      Bref, ils s’appellent Paul et Charlie et sont anglais et eux aussi en voyage sur trois mois et on déjà fait l’Inde et la Thaïlande. Une fois partis je prend ce qui me reste de bière dans un verre en plastique et vais jusqu’au DAB pour redevenir millionnaire à nouveau et pour pas être embêté jusqu’à mon retour en Thaïlande si j’ai bien calculé. Je me couche tôt.

17 janvier 2011

2ème jour à Luang Prabang

- 17 Janvier : Lever vers 8h, ça fait depuis deux heures que je me cache la tête sous un oreiller pour pas entendre le coq hystérique sous ma fenêtre (le même qui chantait avec un autre à 1h du mat’ l’autre fois). Bref, je remonte la rue pour trouver pour faire un petit déjeuner. A l’angle de la rue je déjeune avec les Lao dans une petite gargote avec du Lao café : café très noir versé sur du lait concentré sucré, et des beignets maison et un grand verre de thé local…très local le breakfast. Il y a un allemand qui me dit que un peu plus loin que ma guesthouse il y a un bar français, je note.

      Je m’avance vers le palais royal qui abrite le musée du Roi (les trois précédents rois en fait, le dernier jusqu’en 1975). A côté il y a une pagode très jolie. Le musée renferme vraiment des trésors dont les cadeaux des chef d’état au roi (très belles pièces sculptées directement dans des défenses d’éléphant offertes par l’Inde, et un bout de Lune ramenée de la mission Apollo offert par les USA) ainsi que tout le mobilier, le trône, tout l’intérieur avec des mosaïques faites avec du verre japonais coloré, magnifique. Ensuite je passe vite fait au bureau de change qui sert aussi de poste et laisse mes cartes postales.

      Je redescend vers le Mékong et me trouve un endroit pour manger non loin de celui où je suis allé hier midi. Je me fais vraiment un repas Lao avec d’abord en entrée du Lap : salade fraîche avec des oignons, de la citronnelle, du poisson, du piment, du chou, très bon avec du riz gluant.

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      En plat principal une autre recette le Mok (qui est en fait un type de cuisson, à l’étouffée dans une feuille de banane) au poulet cuisiné dans la feuille avec des herbes et de l’œuf, là aussi délicieux. Je me rends ensuite où j’ai acheté mon pack transport jusqu’aux chutes et visite du village Hmong et on part vers 13h40. On récupère des gens dans d’autres guesthouses et on met environ 45 min jusqu’aux chutes.

      C’est vraiment très beau : plusieurs grosses piscines bleu azur s’enchaînent dont une où il y a du fond et où il y a une corde pour faire Tarzan. J’y revois certains du bateau de nouveau. Je continue plus haut jusqu’à la grande chute, elle est impressionnante. En redescendant je retrouve les allemands et le couple anglais de Jersey. Plus bas je retourne à la grande piscine pour me baigner une dizaine de minutes mais elle est fraîche. Je retourne au minibus pour le retour. On s’arrête au village Hmong où tous les enfants veulent nous vendre des bracelets et tout autres choses. J’en achète une paire aux dernières petites filles et puis on remonte dans le bus.

      Au retour je me fais déposer au bas du mont Phousi et m’attaque la montée en courant pour choper le soleil couchant tout en haut. Il y a du monde mais j’arrive à faire une dizaine de clichés sympas. J’y retrouve à nouveau mes anglais et mes allemands qui ont eu le temps de monter eux aussi.

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     Je redescend par le même chemin et vais jusqu’au Lao Red Cross pour me faire le sauna aux herbes, vraiment pas cher (10000 kips soit 1$), à volonté avec thé à volonté aussi entre les séances. En fait c’est plus un hammam avec vapeur d’eau et 60°C par là. Je me fais une fois 12 min, une fois 15 et une fois 13 minutes. C’est vraiment sympa et je suis un des seuls européens. Je retourne ensuite à la gesthouse et me prend une douche rapido. Ce soir sur le conseil de l’allemand de ce matin je trouve le resto bar français dans ma rue. Je me fais quelques bières et une pizza (ça change un peu mais recette locale). Et puis je ne suis pas loin pour rentrer. Je me rentre tôt et quand même la porte est fermée mais le père de famille m’entend et vient m’ouvrir. Je me fais un film avant de me coucher.

16 janvier 2011

Luang Prabang : balade dans la ville après grasse mat'

- 16 Janvier : Grasse matinée jusqu’à 10h, ça fait du bien. Je vais aller visiter la ville à pied. Je pars vers 11h. Je m’arrête à une terrasse au dessus du Mékong pour prendre un café avant de faire des bornes à pied et un smoothie. Ils ne sont pas trop pressés mais ça me va car j’ai le temps. Il fait un peu frais au bord du Mékong car c’est nuageux et il y a un peu de vent. Je m’avance vers le bout de la péninsule et passe devant un wagon de guesthouses et de petits restos avec terrasse sur le Mékong. Je croise pas mal de gens qui étaient sur le bateau. Je m’arrête de nouveau dans un autre café resto en terrasse à contempler un magnifique arbre couvert d’une plante symbiotique sur tout le tronc et les branches. Ils vendent des cocos fraîches alors j’en prend une et bois le jus et me commande finalement à manger. Je goûte les fameuses algues du Mékong séchées puis frites 1 seconde seulement et couvertes de sésame et ail, avec un panier de riz gluant. C’est délicieux mais un peu gras alors même si ça ne pèse rien ça devient bourratif. En dessert je me fais couper ma coco et mange la chair d’une des moitiés.

      Je continues ensuite mon chemin vers la pointe où la Nam Kane rencontre le Mékong. Là je vais visiter un des plus beaux temples de Luang Prabang, le Wat Xieng Thong datant de 1560. Plusieurs chapelles à voir, à l’arrière d’une on peut admirer l’arbre de l’illumination fait en mosaïque et dans une autre voir un char funéraire immense et dans une autre un Bouddha couché. Un peu plus loin vers la pointe je retrouve le couple âgé de l’île de Jersey qui étaient avec moi depuis Chiang Mai. Ils ont loué des vélos et discutent avec un autre couple qui viennent d’aller voir le village en face sur l’autre rive de la Nam Kane. Ils disent que c’est sympa à voir. On paie une petite contribution pour passer sur le pont en bambou qui enjambe la rivière et on peut se balader dans tout le village voir des artisans travaillant la soie, d’autres l’écorce de mûrier blanc avec laquelle ils font des lampions, des cadres, bouquins, plateaux. J’achète quelques autres lampions et une lampe de chevet. Je passe visiter le temple vite fait car il vaut le coup d’œil.

      Je retraverse la rivière et la longe afin d’aller voir dans le quartier où est censé se trouver l’office de tourisme et visite du coup un autre temple où je retrouve de nouveau un autre couple de jeunes qu’il y avait dans le bateau. Je n’arrive pas à trouver le point d’information cité sur le plan mais par contre j’ai repéré l’endroit où on peut faire des saunas aux herbes avec thé à volonté entre les séances (Croix rouge Lao). Je m’arrête un peu plus loin et me fais une soupe pour me donner du courage pour faire l’ascension du mont Phousi afin d’aller y voir le temple (Wat Tham Phusi) et la vue magnifique sur le Mékong au coucher du soleil. Raide mais très beaux bouddhas à voir et la vue en effet sublime. Je revois le jeune néerlandais que je suis depuis Chiang Kong. Descente par l’autre escalier qui arrive direct dans le night Market où je me hâte pour repérer un DAB et retirer des sous car je suis à sec. J’y retrouve les allemands d’hier de nouveau. Je suis millionnaire en Kips (environ 90€)…pas longtemps car je paie ma chambre en arrivant (80000kips).

      Je me remets en manches longues et je vais aller me faire un petit tour comme hier dans le marché pour manger et retourner finir de mettre à jour mon blog avec la wifi du bar d’hier soir. Je teste un nouveau truc à base de riz, de cacahouetes, de citronelle enroulé dans de la laitue, c’est très bon. En cherchant à manger je retombe sur un couple d’anglais que j’avais vus sur le bateau. On discute un brin et puis on se dit qu’on se verra plus tard au Hive Bar. En fait on se revoit dans la rue étroite où l’on peut manger. On rediscute à nouveau et finalement on mange ensemble à un des buffets du marché. Ils s’appellent Joe et Rachel, et comme beaucoup d’autres européens que j’ai rencontrés, partent sur 6 à 7 mois de voyage. Ils ont déjà fait un mois en Thaïlande, passent deux mois au Laos, puis feront 1 mois au Vietnam, puis peut-être la Malaisie et enfin l’Australie. Au final on papotte pas mal et il se fait tard pour aller boire un verre. Je vais quand même au bar d’hier soir pour me connecter en Wifi avec la même clef. Je met à jour mon blog et cause un moment avec un savoyard qui m’explique son trip en woofing (vivre et travailler à la ferme) à côté de Pai où il est finalement resté trois semaines tellement c’était bien. J’espère que ma guesthouse sera pas fermée.

16 janvier 2011

Pak Beng-Luang Prabang : 2ième jour sur le Mékong

- 15 Janvier : Lever 7h, finalement j’ai bien dormi sur ce sommier avec juste une couverture dessus, un peu raide mais bon. Agréable douche chaude. Je refais mon sac et vais rendre les clefs. Je prends le petit déjeuner en bas car les proprios ont  une petite épicerie et je m’achète de quoi manger ce midi et je me fais faire un plat de riz. Je descends la rue vers le débarcadère m’arrête à une boulangerie et prend un de leur fameux croissant avec un vrai expresso, et me rend au bateau. Il est déjà bien rempli et du coup je me prends une place à l’avant là ou les sièges sont dans l’autre sens et où surtout c’est beaucoup moins bruyant. C’est complet au point qu’ils sont obligés de mettre un autre bateau en route. C’est un peu nuageux et frais  ce matin mais ça se dégage vite. Je suis un mieux placé pour prendre des photos, je me fais plaisir du coup. Le voyage comprend un peu plus de zones avec des rapides mais reste dans l’ensemble très calme. Seuls des gens du milieu du bateau se sont vus arrosés au contact d’une vague dans les rapides. Je finis mon bouquin dans l’aprem, je suis bien mieux installé que la veille alors le voyage est plaisant. Le paysage est plus découpé et vraiment sympa sur cette partie. Dans un des villages où l’on s’arrête des jeunes filles approchent du bateau directement sur les rochers pour vendre des écharpes et des foulards. On passe devant les grottes remplies de Bouddhas à une trentaine de bornes de Luang Prabang.

     On arrive vers 17h30 après presque 8h de trajet. Je parcours une partie de la ville à la recherche d’une guesthouse (une que j’avais vu sur le routard mais que je n’ai jamais trouvé) et finis par me poser dans une le long du Mékong, avec un grand escalier, les portes et le plancher en teck, très foncé et laqué, le lit est confortable. Je me pose un peu et pars en ville à la recherche d’un endroit pour manger bien que je pense déjà aller dans le petit marché étriqué où se vend tout ce que l’on veut pour manger. Je prends d’abord des brochettes avec du riz gluant aplati et arrosé d’une marinade avant d’être grillé, délicieux. Je descend dans la fameuse rue non loin de là et j’y retrouve le couple d’allemands qui étaient dans le minibus avec moi depuis Chiang Mai. Je suis un peu indécis et ne sais quoi choisir : il y a plein de grills avec du filet de poulet, des cuisses, du canard, des morceaux de poitrine ou des côtes de porc, et du poisson. Je choisi un poisson plat qu’ils cuisent avec une pousse de citronnelle à l’intérieur et une brochette de foies de poulet, et attrape du riz à un autre stand. C’est délicieux. Je suis assis à la même table que les allemands et en face d’un couple d’italiens d’un certain age avec qui j’attaque de papotter, ce qui étonne vraiment mes voisins allemands qui me demandent combien de langues je parle.

      Après ça je repars faire un tour dans la rue principale où il y a le marché de nuit et fais quelques emplettes, avant d’aller dans un bar, le Lao Lao bar au slogan qui m’a vraiment plu : « Drink like a fish…for the price of water ! », « saoulez vous comme un poisson…au prix de l’eau ». Ils ont la wifi et lorsque je demande une bière ils m’apportent carrément 1L dans un pichet, je ne comprenais pas pourquoi il me demandait combien de verres ? Bref, j’ai quasiment tout bu au final (j’ai rincé la table à côté au passage), le temps que je réponde à mes mails et que je mette mon blog à jour. Le couvre feu est à 11h30 donc il va falloir que je rentre bientôt. La ville est vraiment très calme après le couvre feu, tu rentres tranquille en entendant le bruit de tes pas. Quand j’arrive à la guesthouse je suis obligé de cogner à la porte car ils ont fermé la porte principale. Je ne traîne pas trop et vais me coucher vers 0h30.

15 janvier 2011

Houessay-Pak Beng, 1er jour sur le Mékong

- 14 Janvier : Lever aux aurores donc, bonne douche chaude (il est vrai que la nuit a été fraîche), puis petit dej’ à l’anglaise. Quelques photos de jour de la jolie guesthouse. Minibus jusqu'au bord du Mékong pour prendre la pirogue qui traverse le fleuve pour Houessay. Arrivés là-bas, « visa on arrival », ça prend un peu de temps car les trois hommes dans le bureau sont pas très énervés, environ 40 min d’attente. Puis tuk-tuk jusqu’à l’embarcadère des bateaux lents où on attend à la terrasse d’un petit commerce l’heure d’embarquer (11h30 au lieu de 10h30 finalement). Je fais du change de Kips car à Pakbeng ils ne prennent pas les Baths. Première Lao beer et bananes séchées pour grignoter. La guide nous fait descendre au bateau vers 11h en nous disant qu’il vaut mieux arriver tôt pour embarquer mais en fait les autres voyagistes ont déjà embarqués alors il reste peu de places au choix. On est un peu serrés, et on aura du retard pour sûr, on nous annonce déjà vers 20h l’arrivée. C’est un peu le bordel l’embarquement, on dirait qu’ils font rentrer plus de gens que possible. Au final il y a de la place pour quasiment tout le monde. C’est parti, vers 11h40 pour environ 6h30 avec les arrêts. Le guide du routard avait raison, on voit de beaux paysages sur le Mékong, mais ce qu’on voit à l’intérieur ce sont des occidentaux qui boivent de la Laobeer, photo à l’appui.

      Il fait bon, il y a plein d’endroits un peu plus serrés où ça forme des rapides, mais la vitesse limitée fait que le trajet est très agréable. Je suis plutôt vers l’arrière du bateau donc c’est un peu bruyant, donc j’ai le MP3 sur les oreilles assez fort pour couvrir le bruit. Finalement on arrive assez tôt, juste avant 18h à la tombée du jour. Il est temps d’arriver je pense car un anglais, on va l’appeler « Sponge Beer », vu tout ce qu’il a bu de Lao Beer, commence à se fighter avec sa copine et part vraiment en Live.

      Bref, je suis le mouvement vers le haut du village afin de trouver une guesthouse. Je vais en visiter une à la moitié de la côte, ça semble pas mal pour le prix, chambres sans charme mais jolie maison en teck. Je me pose un peu et en profite pour mettre à charger mon MP3 puis mon téléphone et je descend faire un tour dans la rue principale voir un peu où j’irai dîner. Je rencontre deux brésiliens, Davi et Felipe  avec qui je fais un bout de chemin, ils sont dans la chambre juste à côté de la mienne. Je leur propose qu’on mange ensemble au resto juste en face qui a l’air pas mal. Le temps qu’ils se douchent j’en profite pour faire une sauvegarde de mes photos prises aujourd’hui sur mon netbook et quand j’ai fini je trace au resto les rejoindre. Ils se sont déjà installés avec deux filles anglophones et m’invitent à les rejoindre. Je prends un plat local au bœuf et courgette en sauce avec un panier de riz gluant, très bon et une Lao beer bien sûr, la grande taille (c’est la seule dispo de toutes façons, 640 ml).

      On apprend que les filles sont toutes les deux enseignantes d’anglais en Chine à Shanghai. L’une s’appelle Thrusha, vient d’Afrique du Sud et a un papa Indien, et a fini sont contrat d’enseignante et voyage avec con amie puis retourne à la fin Janvier chez elle à Johannesburg. L’autre est Irlandaise, s’appelle Claire et commence son contrat. Après avoir mangé et vers l’heure du couvre-feu soit 23h, on file un peu plus haut dans la rue dans le seul bar de la ville où on écoute de la musique forte, et qui peu fermer à 0h. On nous propose Gandja et Opium, mais ça n’intéresse personne. On papotte en anglais bien sûr en essayant de s’entendre au dessus de la musique. Je me rentre un peu avant minuit car il faut se lever aux aurores si on veut pouvoir s’installer sur le bateau comme l’on veut. Chose importante je viens de fêter mon année d’abstinence de cigarettes en passant toute la soirée avec des fumeurs.

13 janvier 2011

après 1 journée et demi de repos je reprends la route pour le Laos

 

- Jeudi 13 : Lever avec le réveil un peu plus tôt ce matin car je dois laisser la chambre vers 11h et avant je veux déjeuner tranquille et aller me faire faire un massage avec huile avant d’attendre mon transport pour la frontière vers 12h. Un bon plat de riz pour me caler et un peu d’internet le temps que le salon ouvre ses portes. Après ça sera quelques heures de minibus jusqu'à la frontière avec un arrêt pour visiter le temple blanc et le logement dans une guesthouse à la frontière côté thaïlandais à Chiang Kong. Le salon ouvre un peu tard alors je fais un massage aux huiles d’environ 40 min pour ne pas me mettre en retard. Sensation inoubliable selon moi que de se faire masser, luisant comme un ver…et tout nu comme lui. Retour ensuite pour me doucher et faire mon sac afin de rendre la chambre. J’emporte un sandwich pour la route. Avant de partir je laisse un petit mot pour Emma (je lui souhaite une bonne continuation et j’y laisse mon adresse mail) et je dis à Sin de le lui transmettre. Le minibus arrive vers 12h30 et le temps de faire le plein d’hôtes dans les diverses guesthouses il est environ 13h quand nous quittons Chiang Mai. Début de route tranquille dans ce minibus VIP, bonne route. On s’arrête après 1h30 de route environ dans une fabrique de noix de cajou à toutes les sauces, on a pu s’y restaurer et boire un café une petite demi-heure avant de re-décoller. On continue vers Chiang Rai. On s’arrête une dizaine de kms avant au très fameux temple blanc " What Rong Khun " ça vaut vraiment le détour. A cette heure-ci il brille de mille feux, littéralement. Les détails des sculptures et le travail d’orfèvre pour coller des milliers de carreaux de faïence vernis et étincelant, afin de faire vivre un dragon, ou un samouraï. La fresque à l’intérieur est tout aussi sublime et les grands yeux d’un dragon peint au dessus de la porte d’entrée vous fixent de manière inquiétante.

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      C’est seulement une courte pause là aussi de moins d’une demi-heure mais on en prend plein les mirettes. Une fois repartis on parcourt la dernière ligne droite, un peu plus défoncée qu’avant tout de même, d’une heure et demi environ en admirant, à travers les vitres teintées du véhicule, le coucher de soleil sur les rizières derrière des beaux pitons rocheux faisant penser à ceux émergeant dans la baie d’Halong au Vietnam. On arrive enfin à destination après un peu moins de 5 heures de route, dans un hôtel dans une partie calme de Chiang Kong vraiment très joliment entretenu, avec des chambres dans des bâtiments à un seul étage tout en teck, agrémentés de jardins magnifiques. Pour ceux qui ont pris le package complet comme moi, nous remplissons tout de suite nos feuilles pour le visa et c’est l’hôtel qui se chargera de les enregistrer le matin pour pouvoir embarquer sur le bateau plus vite. On a un coupon repas pour ce soir et pour le petit déjeuner demain matin et des tickets pour les repas de midi en boite sur le bateau. Une fois remplis j’aménage dans ma chambre et change de vêtements afin qu’il ne reste rien que puissent mordre ces satanés moustiques qui m’ont l’air plutôt voraces. Je fais quelques photos à l’éclairage tamisé des torches de jardin, et irai voir où on dîne. Beaucoup de gens se sont déjà restaurés et sont partis faire une ballade au bord du Mékong. Je préfère me poser tranquille, manger mon Pad Thaï et boire une paire de singha en regardant avec d’autres jeunes anglophones un DVD en VO. Coucher tôt, 22h50, pour se lever aux aurores afin de pas trop perdre de temps à la frontière et pour grimper sur le bateau lent.

12 janvier 2011

Une journée de repos bien méritée

- 12 janvier : 13h je me lève enfin, j’ai rattrapé en partie mon manque de sommeil avec une nuit de 11h. Je vais me faire un petit-déjeuner – déjeuner à la guesthouse, avec un bon plat de riz avec du buffle, un jus d’orange et un café. Je prends mon temps, tranquille. Je croise Emma qui vient d’aller se faire un grand tour tout le matin dans la vieille ville. Vers 16h je vais faire un tour vers le marché de jour à côté du canal. En y allant je vais faire mes photos d’identité chez un photographe pour mon visa pour le Laos et fais 5$ de change pour compléter la somme nécessaire pour l’obtention du visa d’un mois (35$) demain à la frontière. Je regarde un peu tous les étals et achète la chemise sans boutons avec un dragon pour micka. En revenant vers la guesthouse je recroise Emma qui va balader vers le canal. Juste à ce moment je me trouve à côté de l’entrée d’un temple devant lequel il y a un salon, un préau en fait, de massage. Une rangée de sièges en cuir, où on peut se faire faire des massages de pieds. Comme je n’avais pas encore essayé je m’en fais faire un de une demi-heure par une très jolie jeune ado thaï. Son prénom c'est Tængmo, ça veut dire pastèque, c'est rigolo. C’est très plaisant, mais c’est parfois douloureux aux mollets et sur le côté du pied. En remontant plus haut dans la rue je vois une petite échoppe près d’un temple qui vend des mets plutôt sucrés. Il y a un couple français qui est en train de choisir des choses. Je m’approche et leur demande s’ils ont déjà goûté à l’omelette cuite dans une feuille de bananier, on discute un brin de leur itinéraire de voyage et ils me proposent de venir boire un verre avec eux à leur guesthouse qui se trouve à deux pas. C’est très beau cette guesthouse, maison en teck entourée de jardins, petite terrasse devant leur chambre. On boit un coup de whisky thaï-coca avec lui, Bruno il s’appelle, et on se tape la discute. J’apprends qu’il a des potes en ardèche et vers séverac le château et ces potes là ce sont « Les allumés du Pouce » que l’on a rencontré de multiples fois à Gaillac. Sur ce il m’apprend qu’il y était présent cette année, je lui ai donc dit qu’on s’y est forcément croisé. Il me raconte un peu ces voyages et les fois où il lui est arrivé de rencontrer lui aussi des gens qu’il connaissait à l’autre bout du monde et je fais de même. Et voilà, eux vont voir un match de muay thai ce soir alors je repars vers la guesthouse. En passant j’achète un beignet de banane une brochette de beignets aux légumes à l’endroit où je les ai rencontrés. De retour à ma chambre je me change et mets un pull et un peu de répulsif moustiques. Je m’arrête un moment boire un verre sur la terrasse de la guesthouse et profite de la wifi pour parler avec des gens en direct sur FB et pour regarder le site sur le Laos que j’avais trouvé avant de partir et mettre à jour mon blog. Il passe en petite échoppe mobile, une dame qui vend des brochettes d’encornets et de boulettes de porc, le tout servi avec de la coriandre fraîche et du concombre. C’est vraiment délicieux. Après 22h je vais aller faire un tour dans la rue principale toute proche et flâner et aller boire un verre avant de me rentrer, je pense que je ferai un massage à nouveau seulement demain. Il semble qu’il y ait un concert dans le quartier festif juste derrière, j’irai peut-être jeter un œil.

11 janvier 2011

...ça peut être long, très long..."

- 10 janvier : Quand il arrive minuit et après avoir regardé un film j’essaie de dormir un peu tandis que mes voisins – je ne l’apprendrai qu’ensuite, ont pris un somnifère - dormaient donc comme des loirs. A coup de 1h ou 2, j’ai réussi à dormir environ 5h en tout. Je commence à avoir une sale gueule, j’ai un œil tout rouge sang qui s’est fait pendant mon temps d’attente à Roissy (ou dans le TGV avec la clim). Je finis le vol en regardant un autre film en VO et en essayant de sommeiller un bout. Atterrissage à 15h45 heure locale, un bon 25 minutes d’attente à l’immigration, change, et hop je saute dans le nouveau train express de l’aéroport au centre ville (genre de métro aérien roulant à 120 km/h entre les stations. Je fais une correspondance avec un métro dont le terminus est Huala lampong, la gare de train, et une fois arrivé, un peu trop juste pour choper le train de 18h35, je me renseigne sur les suivants, et c’est complet jusqu’à celui de 22H qui n’a plus de couchettes. J’ai donc un billet pour un trajet de 14h30, à dormir sur un siège de 2nde classe. Je me fais du coup pour me donner du courage mon premier repas thaï à la cantine de la gare ; plus de Pad thaï mais une recette équivalente avec du riz et des brochettes de poulet que j’ai pris à une des petites échoppes.

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      Je me réhydrate un peu aussi car depuis l’arrivée à l’aéroport j’ai eu très chaud (il fait 28°C) et je vais aller faire un sitting comme tous ceux qui attendent le train dans cette gare, assis à même le sol, profiter du peu de fraîcheur qu’apporte la nuit ici. Une fois dans le train j’attaque à la suite de mon plus long vol jamais effectué (11h d’une traite), mon trajet de train le plus long : départ 22h arrivée 12h45 le lendemain. J’ai une voisine Anglaise avec qui on discute un brin et je lui donne quelques conseils et l’adresse de ma Guesthouse, si elle veut réserver dans celle-ci.

      11 Janvier : Bien entendu malgré le jetlag et les 5 heures de sommeil de la veille, je n’arrive qu’à sommeiller une paire d’heures (il faut dire que les lumières restent allumées et que le train claque vraiment sur les rails et ballote un peu). Bref vers 3h du mat’ je m’attaque un film, je dormirai mieux demain…ou pas. En fait je dors un peu mieux sur le matin de 5h à 8h. Après un petit déjeuner copieux avec une soupe au riz et au porc et de l’ananas frais, ça me cale bien et je me mets à faire des micro-siestes de plusieurs minutes, non contrôlées sur la digestion. C’est de bonne guerre et puis ça me permet de pas trop languir à cause de l’heure de retard que se paye le train. Au final ma voisine anglaise Emma a réservé à Yourhouse et on prend un tuk-tuk ensemble. Après avoir réglé nos chambres, et le temps qu’elles soient finies de nettoyer, on va se manger un bout dans la rue principale. Emma a très faim car elle n’a pas mangé dans le train juste des biscuits et nous dévorons nos soupes et buvons à la fin de ce trajet en train le plus long de mon histoire de voyageur (1­6h), une bonne bière Chang bien fraîche. Après ça une sieste bien méritée s’impose (j’en avais besoin je crois : 3 heures de sieste en plein aprem, ça recharge les batteries. Maintenant que je suis tout propre je vais aller me faire masser.

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     21h20, je sors d’une heure de massage Thaï, ça détend vraiment, et je vais aller me faire une soupe maintenant…Une tomyam aux crevettes, bien épicée, et quelques nems. En même temps j’en profite pour mettre mon blog à jour, et je retourne à la guesthouse et traîne jusqu’à 2h à regarder des films, car je n’ai pas sommeil.

9 janvier 2011

"S'y rendre"...

- Trajet le 8 Janvier de Montrodat à Manissieux (69) chez Annie et Xavier Andrieu le cousin à mon père et son épouse…Saint-Étienne, entre deux radars fixes à 70 et 90 km/h, un radar mobile, toujours dans la portion à 70 km/h... 85 km/h environ, me voilà délinquant routier, avec deux infractions de vitesse en trois mois…la loi des séries moi je vous dis !! Voilà comment bien commencer des vacances.

- 9 Janvier : Trajet en TGV de Lyon Part Dieu à l’aéroport Charles de Gaulle. Comme de bien entendu, mais aussi un peu à cause de rigolos qui ont joué avec l’alarme du train, il arrive en retard de presque une demi-heure à Roissy. J’ai laissé ma place choisie d’avance au profit d’une famille qui s’était installée et que je n’ai pas osé déloger et ai du coup voyagé en marche arrière. Heureusement que j’ai un très gros battement entre mon train et mon avion pour Londres (7h). Ça me laisse le temps de faire une reco de l’aéroport, en effet immense mais en ellipse, difficile de se perdre. Je me suis déjà fait expliquer par la nana de british Airways quand et comment m’enregistrer sans perdre de temps (à voir la file pour les vols à l’heure où je me suis renseigné et les messages de retard crachés par les haut parleurs je me dis que j’ai bien fait d’arriver assez tôt). 15h20, ça y est je dois plus traîner mes bagages et j’ai pu faire le choix de mes sièges depuis la borne d’enregistrement British Airways. Je me trouve maintenant un spot pour faire recharger mon netbook et je vais attendre patiemment l’embarquement. Les retards s’accumulent il faut croire car mon vol décolle 20 minutes en retard. Après un Mac Do à midi je me fais un Bagel le soir. Le vol de Bangkok dans un 747-400, part lui aussi avec une dizaine de minutes de retard. J’avais choisi une place en hublot (la seule qui restait), mais une fois installé dans l’espace très restreint (c’est définitif je préfère le pitch des Airbus), un gars de l’équipage explique d’abord à mon voisin, aussi bien portant que moi, s’il veut bien laisser sa place à un jeune couple dont la fille paniquait et devait être à côté de son mari ; puis à moi ensuite qui pour l’année 2011 a fait sa BA (chez BA en plus, drôle de coïncidence) en leur cédant ma place fenêtre contre une place de l’autre côté de l’avion en couloir. J’ai donc fait le vol à côté d’un couple qui partait pour un trip de 5 mois en Asie du sud-est puis l’Australie.

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Voyage au Laos du 9 Janvier au 29 Janvier
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